Il y a quelques semaines paraissait le premier rapport de l’OMS évaluant la charge de morbidité due au bruit ambiant en Europe. Il ressortait de cette étude que dans la partie occidentale de la Région européenne de l’OMS, le bruit causé par la circulation concourt chaque année à la perte de plus de 1 million d’années de vie en bonne santé suite à la morbidité, à des invalidités ou à une mortalité prématurée.

 

Qu’en est-il à Bruxelles ?

 

Lors de la séance plénière du 6 mai dernier, j’ai interpellé Brigitte Grouwels, ministre bruxelloise chargée des Travaux publics et des Transports, sur l'impact du bruit sur la santé des Bruxellois et les actions entreprises par la Région en ce qui concerne le bruit routier. Cette interpellation a suivi une série d’interpellations jointes adressée à Evelyne Huytebroeck, ministre bruxelloise de l’Environnement, portant sur les aspects plus généraux de la pollution sonore en Région bruxelloise.

 

J’ai évoqué le rapport du 30 mars 2011 publié par l’OMS établissant de façon catégorique et quantitative les effets des nuisances sonores sur la santé publique que j’ai ensuite extrapolés à la problématique de l’équité sociale (les groupes sociaux fragilisés étant les plus vulnérables face à ces problèmes) ainsi qu’aux enjeux de finances publiques bruxelloises, suite à l’émigration des classes moyennes à cause de ces nuisances sonores.

 

Citant le Plan Bruit adopté en 2009, j’ai demandé à Mme Grouwels quel était l’état d’avancement spécifiquement au niveau de la circulation routière et des transports en commun en Région bruxelloise, source principale des nuisances sonores (70%).

 

Mes questions ont plus précisément porté sur :

 

- la collaboration entre les administrations Bruxelles Environnement et Bruxelles Mobilité. La ministre a rassuré l’assemblée de la collaboration étroite entre ces deux administrations.

 

- le contrôle sur les véhicules de police et de priorité en général, qui (ab)usent de sirènes stridentes et extrêmement tapageuses. Il s’agit d’une compétence fédérale certes, mais pour laquelle il conviendrait de réclamer une application plus stricte des normes du Code de la route.

 

- en ce qui concerne les transports en commun, j’ai interrogé la ministre sur l’utilisation de pavés pour démarquer les bandes réservées aux trams et aux bus, ce qui s’est révélé contre-productif et une grande source de pollution sonore. Cette question est restée sans réponse.

 

 En revanche, la ministre a annoncé des avancés dans le traitement de points noirs en matière de bruit du réseau ferré. Elle a également signalé que les nouvelles acquisitions de la flotte de la STIB étaient considérablement moins bruyantes que les précédentes.

 

Le compte-rendu intégral en cliquant ici.

 

La carte blanche d'Evelyne Huytebroeck.


   

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