Zone régionale de Basse émission : une mesure symbolique forte qui ne réduira pas la pression automobile à Bruxelles

 

Le Plan Air-Climat- Energie enfin adopté ce matin par le Gouvernement était une occasion importante pour améliorer la qualité de l'air et donc la qualité de vie à Bruxelles. Pourtant, faute d'ambition en matière de mobilité, il ne réduira pas la pression automobile à Bruxelles.

 

ECOLO salue l’adoption du Plan Air-Climat-Energie. « La Région bruxelloise a besoin de perceptives de moyen et long terme pour se projeter dans un avenir plus constructif et une ville plus saine. A cet égard, la volonté affichée par le Gouvernement de se préoccuper des questions environnementales et de santé au sens large est encourageante », souligne le député bruxellois Arnaud Pinxteren.

 

Parmi l’ensemble des mesures proposées par le Gouvernement, il en est une qui retient toute l’attention et qui soulève de nombreuses questions : les véhicules diesel datant d’avant 1997 seront interdits de circulation dès 2018. Il s’agit effectivement d’une mesure symbolique forte, mais ECOLO s’interroge sur son impact réel et attend des garanties quant à son impact social.

 

Par ailleurs, ECOLO regrette que les mesures restrictives mises en place ne s’accompagnent pas d’une confirmation de la stratégie développée dans le plan Iris 2, et qui visait à diminuer le nombre de voiture dans la Capitale. Le Plan Air-climat-énergie s’est construit en référence au Plan Iris 2 sans en vérifier l’exacte mise en œuvre. Or, sur de nombreux points, le Ministre actuel de la Mobilité, Pascal Smet, est clairement en berne : tram 71, ligne à Haut Niveau de Service, amélioration de la vitesse commerciale, autant de projets abandonnés ou à l'arrêt. « Il ne suffit pas de substituer des véhicule polluants  par des véhicules « propres », il faut offrir rapidement des alternatives crédibles et efficaces à l'autosolisme. La réduction de la pollution de l’air s’accompagnera d’une véritable réduction du nombre de véhicules en ville, condition sine qua non d’une meilleure qualité de vie », conclut Arnaud Pinxteren.

Retour à l'accueil