Yes, we CANcun
01 déc. 2010En commission Environnement du 16 novembre 2010, j’ai interpellé la ministre Evelyne Huytebroeck sur la préparation des négociations internationales sur le climat de Cancún.
Le contexte : ayant lieu du 29 novembre au 10 décembre 2010, cette 16ème Conférence des Parties (COP) se focalisera sur la suite du protocole de Kyoto, dont la première période d’engagement touchera à sa fin en 2012.
L’interpellation portait sur :
- l’importance de cette conférence face au relatif échec de la conférence de Copenhague de 2009 ;
- plus généralement, le rôle des pays développés dans l’accompagnement et le soutien des économies émergeantes ;
- plus particulièrement, le rôle de l’Europe dans la gouvernance mondiale des accords sur la lutte contre le réchauffement climatique et
- le rôle de la délégation régionale par rapport aux délégations nationale et européenne.
En sa réponse, la ministre a évoqué les points suivants comme enjeux prioritaires :
- le transfert des technologies et le soutien financier aux pays en développement (des acquis de l’accord de Copenhague à valoriser à Cancún, vu l’impossibilité d’arriver à un accord global et juridiquement contraignant d’ici fin 2011) ;
- le besoin de faire des avancées concrètes à court terme : notamment le respect des engagements des pays industrialisés à l’égard des pays en développement qui, eux, doivent pour leur part s’engager à participer à la réduction des émissions, plutôt sous la forme d’obligation de moyens que de résultats ;
- le manque de communication globale, surtout entre le « segment ministériel » et les discussions avec les partenaires sociaux et les associations environnementales ;
- la solution de prolonger le protocole de Kyoto par le biais d’une seconde période d’engagement ;
- la position importante de la Belgique en tant que détentrice de la Présidence du Conseil européen, dans l’évolution de positions européennes, actuellement fort divergentes.
- l’implication active de la Région bruxelloise dès le début des discussions, au niveau ministériel ainsi qu’avec les administrations concernées.
Nous espérons évidemment que ces priorités pourront être entendues lors du sommet car les changements climatiques sont une réalité, l’heure est donc à l’action !
Le compte-rendu intégral en cliquant ici