L’atelier organisé par IEW et le CNCD en partenariat avec le monde associatif tunisien, a permis une nouvelle fois de mettre en lumière l’indissociable lien entre démocratie et environnement.

 

Les exemples tunisiens présentés à l’occasion de cet atelier ont mis en lumière à quel point l’absence d’un Etat de droit peut être dommageable pour l’écologie d’un pays et pour la santé de ses habitants.

 

En Tunisie, la dérogation aux normes environnementales a été et est encore trop souvent la règle. Pendant longtemps les contrôleurs ont été les contrôlés. Les problèmes de gouvernance publique ou plus simplement la corruption ont dépossédé le citoyen de son droit le plus élémentaire : vivre libre dans un environnement sain. Aujourd’hui, de nombreuses associations que nous avons rencontré se mobilisent pour que le citoyen se réapproprie les questions environnementales, prenne conscience non seulement de son droit à l’accès aux ressources mais aussi sa responsabilité d’en garantir une utilisation soutenable.

 

La Tunisie doit (re)construire beaucoup de choses, et nombreux sont ceux qui se battent pour que  la transition démocratique rime aussi avec une transition juste et soutenable de la société tunisienne. 

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