Le 8 novembre dernier, j’interpellais le ministre de l’Environnement, Mme Evelyne Huytebroeck, au sujet du développement de la monnaie complémentaire Eco-Iris en Région de Bruxelles-Capitale. Ce projet, prévu pour fin 2012, visera à dynamiser l’économie et le commerce à l’échelle locale en les humanisant et les rendant plus autonomes par rapport aux aléas du marché, une nécessité à l’heure actuelle des multiples crises financières et bancaires.

 

Ce projet a pour objectif principal d’encourager des comportements éco-responsables sur le plan social (participations locales, vie de quartier, achats solidaires, …), économique (commerces de proximité, de seconde main, …) et environnemental (électricité verte, verdurisation de façades, …).

 

L’Eco-Iris sera attribué en fonction de la participation, contre preuve, à des activités préétablies comme étant compatibles avec l’intention du projet. Il aura une valeur d’échange et une durée de validité bien déterminées et pourra être utilisé en combinaison avec la monnaie standard et d’autres monnaies complémentaires. Il pourra être utilisé par le citoyen dans les réseaux de services participants au projet, que ce soit au niveau commerçant, culturel, institutionnel ou du service public (paiement d’électricité verte, transports en commun,…). Pour les commerçants, cette monnaie peut être utilisée à l’intérieur du réseau participant ou échangée contre des euros moyennant un fee qui contribuera au financement du projet. Par ailleurs, d’autres pistes de financement sont actuellement étudiées, tels que le sponsoring, la participation des acteurs, la conversion de subsides existants, etc.

 

Sur le plan pratique, Bruxelles Environnement a confié une étude à Groupe One asbl et l’ULB (CEESE-CERMI) afin d’analyser les systèmes similaires existants dans d’autres pays (l’Allemagne, la France, l’Indonésie,…) et la possibilité de les appliquer au contexte bruxellois. A l’issu des résultats de ces recherches, trois projets pilotes seront mis en place très prochainement au sein de trois communes et pour une période d’essai d’environ 2 ans.

 

Je vous invite à lire l’entièreté de l’interpellation ainsi que la réponse complète de la ministre dans le document téléchargeable ici

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