Les Alliances Emploi-Environnement ont pour objectif de répondre aux défis de l’emploi, de la formation et de l’enseignement au travers des opportunités créées par une politique environnementale volontariste.

 

J’ai interrogé ce mardi matin en Commission de l’Environnement la Ministre Huytebroeck concernant le bilan provisoire et les perspectives de l’Alliance Emploi-Environnement après deux ans de mise en œuvre.

 

De ces échanges parlementaires, il ressorts que la dynamique lancée porte ses fruits! 38 des 44 actions décidées respectent la calendrier fixé, chose relativement rare que pour être soulignée. S’il faudra attendre début 2014 pour connaître les résultats précis en termes de création d’emploi et d’amélioration environnementales, une série d’information communiquée permettent d‘apprécier l’ampleur de la politique et de ses bénéfices. Ainsi, en deux ans de mise en œuvre, l’Alliance Emploi-Environnement - Construction Durable a permis de toucher :

  • près de 2.000 entreprises ou indépendants (dont 56 entreprises d’économie sociale);
  • plus de 250 entreprises soutenues dans des actions concrètes ;
  • 85 professeurs de l’enseignement et formateurs formés ou impliqués dans des actions ;
  • 15 opérateurs de formation ;
  • plus de 500 chercheurs d’emploi ;
  • 270 jeunes au stade de la formation professionnelle initiale ;
  • 100 donneurs d’ordre publics informés des nouvelles clauses environnementales et sociales à introduire dans les cahiers des charges.

 

Les résultats sont déjà visibles sur le terrain et très prometteurs. Concrètement,  c’est par exemple l’ensemble des 15 opérateurs de formations en construction à Bruxelles qui donnent à présent des formations en construction durable. 120.000 heures de formation ont déjà été organisées, des nouveaux modules de formation ont été développés par le Centre de Référence Construction.  1.217 personnes ont trouvé un emploi dans le secteur de la construction via les offres de la base de données d’Actiris.

 

Ce bilan intermédaire est extrêment positif. D’autant que de nouveaux axes de travail sont en cours de développement de les secteurs de l’eau et des déchets. Et comme le relève les partenaires sociaux, étroitement associés au processus, l’enjeu est a présent de trouver des modalités de pérennisation de cette dynamique au-delà de la législature.

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