L'utilisation des primes à l'energie en Région bruxelloise est en chute libre : Ecolo s’inquiète
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Bruxelles : la jungle des primes énergie - JT 13h - 21/11/2017
Un constat en région bruxelloise : les primes énergie sont sous-exploitées. La faute peut-être à des procédures administratives trop complexes ? En tout cas, les demandes de primes sont en ba...
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La communication positive et l’apparent volontarisme en matière de climat de la Ministre bruxelloise de l'Energie cache mal la grave sous-utilisation des primes à l'énergie Région Bruxelloise. C'est ce qui ressort des chiffres budgétaires 2017.
Pour rappel, l’efficacité énergétique des bâtiments est un axe essentiel dans la lutte contre les changements climatiques et l'atteinte des objectifs de la Région en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce cadre, le système de « primes énergie » est un instrument fondamental puisqu'il favorise, grâce à des aides publiques, les travaux économiseurs d'énergie. Ce dispositif s'adresse aux particuliers, aux entreprises comme aux pouvoirs publics.
Les chiffres de demandes de primes et d'utilisation des budgets y afférents sont en chute libre depuis 2015.
Cette sous-utilisation du budget est d'ailleurs confirmée par l'ajustement budgétaire 2017 qui voit les moyens dévolus à ces politiques diminuer de près de 30 % ! Pire, pour certains secteurs tels que les infrastructures scolaires ou les CPAS, il apparaît que seuls respectivement 25 % et 40 % des moyens ont été réellement utilisés. Les explications de la Ministre apportées ce matin n'ont d'ailleurs pas permis d'expliquer une telle situation.
La lutte contre le réchauffement climatique, ce ne sont pas que des discours lors d’événements internationaux. C'est un travail de tout les jours pour convaincre et accompagner les citoyens,les organismes publics et privés à prendre le chemin de la performance énergétique et de la durabilité.
Il est donc indispensable que le dispositif des primes fonctionne de façon optimale et retrouve son rythme de croisière pour permettre à la Région d'atteindre ses objectifs climatiques. La communication, l'information et l'accompagnement doivent être d'urgence renforcés. Entre 2004 et 2014, une réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre a été observée. Il serait regrettable de ne pas poursuivre sur cette trajectoire.
1Les chiffres 2017 sont une extrapolation des chiffres disponibles jusque mai de cette année