Eco-Iris: Bruxelles évalue sa monnaie complémentaire  mais ne l'abandonne pas

 

J'ai interrogé ce mardi matin la Ministre de l'Environnement au sujet du sort réservé aux Eco Iris, le projet de monnaie complémentaire lancé dès 2011 dans la Région bruxelloise. Développé sous la précédente législature sous forme de projet-pilote, le dispositif vise à encourager les comportements durables et à développer l'économie locale et les circuits courts.


La Ministre a confirmé l'évaluation du dispositif, prévue initialement et lancée dès mars 2014 lors de la précédente législature. Cette évaluation a pointé certaines faiblesses du jeune dispositif, qui nécessitent une redéfinition de objectifs et des moyens. La circularité de la monnaie et la masse injectée restent les points faibles du système, d'après les évaluateurs.

La Ministre a précisé ne pas fermer la porte à une nouvelle mouture, en fonction des volontés locales, encore bien présentes. Une nouvelle proposition est d'ailleurs actuellement analysée par l'administration Bruxelles Environnement, a-t-elle indiqué.

Pour les écologistes, l'intérêt du développement d'une monnaie complémentaire reste évident tant sur le plan du développement des circuits courts que de l'économie locale. De nombreux exemples, menés dans d'autre villes et d'autres régions fonctionnent, ce qui démontre le potentiel de ce type de dispositif qui, fort de cette première phase de test, pourra sans doute être mieux ajusté aux réalités bruxelloises à l'avenir. 

 

 

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